14 février 2007

La fable d'une histoire dérisoire

On peut dire ce que l'on veut de la Saint Valentin: que c'est une fête inventée pour la bonne cause des caisses des magasins ou établissements publiques comme les restos et les hôtels. Dans la même catégorie, nous retrouvons Halloween, Noël et autres fêtes Pascales.
Sauf que je vais jouer l'avocat du diable, et dire que à la base, la Saint Valentin est aussi vieille que le moyen âge. Il existe pas mal de théories différentes, quelques unes sont à retrouver sous Wikipédia. Je ne mets pas les liens vous irez voir par vous même.
Bref, je comprends l'agacement d'une grande partie de la population vis à vis de ce déballage marketing; je le suis moi la première: agacée. Comme je le suis mi-novembre avec les décos de Noël étalées, mi-mars avec les bidules de Pâques et j'en passe des plus grosses.
Mais puisque dans ce monde il n'y a en général plus aucune modération, que se soit dans la consommation comme dans le comportement des gens, il faut se mettre des freins à soi-même, tempérer le tout. C'est aussi ces barrières qu'il faut rétablir dans l'éducation des enfants pour aller à l'encontre du phénomène ''enfant roi'' qui me fait dresser les poils des bras.
Enfin, une fois que tout est relativisé, que les choses sont remises dans des normes plus aptes à plaire à certains, la Saint Valentin peut être apprécier à sa juste valeur.
Car quelle femme se bornerait à dire qu'elle n'aime pas recevoir une attention de la part de l'homme qui l'aime et qu'elle aime. Nous sommes les premières à dire que l'effet surprise reste une motivation du couple, aussi les premières à ronchonner si un anniversaire est oublié.
Alors moi, je suis toujours très contente du cadeau qu'offre mon mari. Aussi parce que ce n'est pas le seul jour de l'année où il me gate.
Et que les hommes qui disent qu'ils ne jouent pas le jeu pour des raisons commerciales et de phénomène de troupeau et bien qu'ils réfléchissent à deux fois avant d'aller s'acheter Windows Vista. Car ça c'est de la conduite de troupeau par le bout du nez.

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